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MAL-LOGEMENT

2018-2019

5 novembre 2018 à 9h05 du matin, rue d’Aubagne, quartier Noailles à Marseille.

8 morts, 3 immeubles effondrés.

7 mois après, plus de 3000 personnes ont été délogées de plusieurs quartiers de la ville et la moitié d’entre elles sont toujours en attente d’un logement pérenne.

Après la stupeur, très vite des mobilisations ont été engagées pour organiser la solidarité au vu de la défaillance des instances publiques dans la prise en charge des détresses humaines et pour être force de propositions d’une charte de relogement digne, actée par la Mairie de Marseille et l'État en juillet 2019[1].

 

En cette première édition, le thème du mal-logement s’est imposé. Il s’agit pour nous d’éclairer une situation toujours préoccupante en France près de 170 ans après la première loi votée contre l’insalubrité dans le logement[2]. Situation que nous pouvons mesurer chaque année, de manière très précise avec chiffres à l’appui, grâce au rapport de la Fondation Abbé Pierre[3]. Le panorama de la situation détaille les caractéristiques des logements comme celles des personnes confrontées au mal-logement : 4 millions sont mal logées et 12 millions sont en situation de fragilité par rapport au logement (précarité énergétique, surpeuplement, impayés de loyers). En 2019, est constaté une dégradation de la situation ces dernières années.

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Ici nous faisons le pari de contribuer à l’appréhension du phénomène du mal logement à partir des mots qui le disent : que nous apprennent-ils des lieux, des personnes qui y sont exposées, des processus qui le caractérise ?

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[1] https://charte.collectif5novembre.org/wp-content/uploads/2019/04/propositions-citoyennes-charte-relogement-délogés-marseille-après-5-novembre-1.pdf consulté le 4 juillet 2019.

[2] Loi des logements insalubres du 13 avril 1850.

[3] https://www.fondation-abbe-pierre.fr/nos-actions/comprendre-et-interpeller/24e-rapport-sur-letat-du-mal-logement-en-france-2019 consulté le 4 juillet 2019.

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